Les factions sur Neerya
Ci-dessous l'Histoire, ou le Background officiel (résumé), des factions elles aussi officielles de Neerya. Selon l'évolution roleplay du serveur, certains plus ou moins gros détails sont également à prendre en compte. Pour plus d'informations sur l'actualité de chaque faction, consultez la Scène roleplay.
La Royauté de Goldmoon
Le crépuscule de l'ère des elfes et des nains vit l'avènement de l'Âge Sombre, où les tribus humaines commencèrent à s'organiser en royaumes, en lutte permanente les uns contre les autres. D'après la légende, la lignée royale de Goldmoon descendrait du mythique Théodred le Magnifique, chef barbare d'un peuple nomade venu de l'océan pour fonder la ville de Silversky, sur l'île de Raven's Dust. Annexant peu à peu les territoires adjacents, Goldmoon devint le plus puissant royaume des Hommes sur Althéa, s'étendant même jusqu'à l'île d'Arakas, conquise après une longue campagne militaire pour assujettir le pays d'Orkanis et rallier les villes de Windhowl et Lighthaven.
Jadis glorieux, Goldmoon est désormais sur le déclin en cette année de 542 après la fondation du royaume. Etant monté sur le trône sans convictions ni autorité, Théodore le Treizième n'a nullement été préparé à gouverner. Peu populaire de part sa faiblesse de caractère, le roi semblait impuissant à redresser une société féodale en pleine déliquescence, pourtant basée sur le charisme de son souverain. Les défections et les félonies se multiplièrent à la cour du château de Silversky, rongeant Goldmoon de l'intérieur alors que les ennemis se pressent à ses frontières.
Alors que l'on le pensait mort lors d'une bataille sur Arakas il y a une vingtaine d'années, le prince Théokrat réapparu soudainement et raconta comment le noble renégat Bane Gwengad le soigna et su cultiver en lui le goût de la simplicité et le culte de ses glorieux ancêtres. Son charisme et son autorité naturelle fit rapidement prendre conscience à la cour qu'il ferait un bien meilleur roi que son père. Apparemment rallié à l'avis de la noblesse, il su convaincre Théodore d'abandonner le trône pour partir en exil. Contre toute attente, au lieu de monter sur le trône, le prince annonça qu'il rendait le pouvoir au peuple en réinstaurant la veille pratique d'élection du roi par acclamation, comme ce fut le cas il y a plusieurs siècles alors que le royaume était vigoureux. Ce fut Lyandras, un nobliau du village de Lighthaven, qui fut choisi par le peuple pour monter sur le trône et réinstaurer la paix civile. Quant à Théokrat, il reste encore aujourd'hui prince de sang royal et assure la légitimité du changement de régime.
Artherk et l'Ordre des Templiers
Artherk est la divinité centrale du monde d’Althéa. Dieu de la Lumière, de l’Ordre et de la Miséricorde, ses sphères d’influences affectent le quotidien des habitants du royaume de Goldmoon, dont il est la religion officielle grâce un réseau d’églises, présentes dans presque chaque ville et village . Ses prêtres dédient leurs vies à aider les pauvres gens, mais surtout les nombreux aventuriers qui foulent le sol d’Althéa en quête de gloire, de richesse et d’expérience. On sait peu de choses sur les origines du culte d’Artherk. Néanmoins une chose est certaine, Artherk voyait les elfes comme ses propres enfants, son clergé était donc déjà d’une influence considérable sur la vie de ces êtres légendaires. Ce n'est que récemment que dans un royaume de Goldmoon sur le déclin fut redécouvert l'ancien Ordre des Templiers. Reformé comme jadis afin de palier à la faiblesse du pouvoir royal, il est dirigé par le Commandeur sir Beltigan. Peu à peu, cette organisation de moines soldats s'est imposé comme la principale force des serviteurs d'Artherk.
Oublié des livres d'Histoire, l'Ordre du Temple prit pourtant une part considérable dans la pacification des territoires occupés par les Hommes durant l'Âge Sombre. Initialement formé pour prêter main forte aux dirigeants du royaume naissant de Goldmoon, son rôle étant non seulement militaire mais spirituel, apportant la connaissance aux paysans et portant la Lumière du Dieu Artherk partout où les ténèbres régnaient, y compris dans les esprits frustes et ignorants.
Officiellement dissous par le Roy Théodred II, l'Ordre se perpétua pourtant en secret sur l'île de Stoneheim. Constatant une guerre civile larvée menaçant le royaume de Goldmoon, l'actuel Commandeur Sir Beltigan prit récemment la décision de reformer les Templiers pour prêter main forte aux forces du Bien et de l'Ordre, sans pour autant se lier par un serment à l'instable Roy Théodore le Treizième. Bénéficiant du soutien du charismatique Archevêque de Windhowl, Jurnistakr Kira, l'Ordre du Temple est désormais une force incontournable sur Goldmoon.
La formation d'un Templier exige une discipline mentale rigoureuse et un sens de l'honneur strict, conditions nécessaires pour prétendre à se poser en défenseur de la Lumière. Craint autant que respecté, l'Ordre du Temple lève son bouclier pour protéger les innocents et frappe sans hésiter pour extirper le Mal de ce monde. Adeptes de la Connaissance, les Templiers font également tout en leurs pouvoirs pour sauvegarder la mémoire du passé. Des murmures propagent la rumeur que l'Ordre serait capable d'insuffler l'énergie directe du Dieu Artherk dans ses rangs dans le but de terrasser ses adversaires lors d'une charge aussi héroïque que terrifiante, mais nul n'a jamais constaté à ce jour un tel pouvoir.
Les Adorateurs d'Ogrimar
Ogrimar est le dieu maléfique du Chaos. Il est l'exact opposé et ennemi d'Artherk, le dieu de la Lumière. Ses sphères d'influence céleste sont le chaos, la terreur et l'épouvante, la douleur, le mensonge, la destruction et la guerre. D'après les récits antiques il est décrit comme particulièrement instable, au caractère changeant et brutal de nature. Complotant depuis la nuit des temps pour étendre le chaos sous toutes ses formes au détriment d'Artherk le Lumineux, il ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. D'après la légende, à l'instar de ce qu'il a jadis promis à Obéron le roi des elfes, il concéderait pouvoir et puissance à ceux qui serviront au mieux ses intérêts. Il aime particulièrement voir les faibles s'entre-tuer afin de glorifier l'avènement des forts, seuls dignes de pouvoir espérer recevoir son attention. Selon la croyance populaire, chaque guerre entre les hommes est en fait l'aboutissement des noirs desseins d'Ogrimar. Personne ne sait où se trouve sa résidence céleste, s'il en possède une. Il n'est jamais apparu physiquement aux êtres de la Création.
L'un des plus anciens cultes religieux trouve son origine dans la Guerre Célèste, durant laquelle le Roy Obéron d'Anwynn succomba à la tentation du pouvoir dans l'espoir de repousser lui-même le jugement de l'Haruspice. Dupé par une promesse d'aide du Dieu du Chaos, Ogrimar l'utilisa tel un pantin pour tenter de massacrer son rival Artherk, rendu vulnérable en prenant forme matérielle par amour pour une Elfe. Vouant une haine sans limites à tout ce qui représente l'Ordre et la Lumière, Ogrimar est une divinité instable et colérique, n'obéissant qu'à ses instincts et ses désirs.
Il y a plusieurs siècles, alors que la mémoire de la Guerre Célèste fut oubliée durant l'Âge Sombre, un clerc d'Artherk du village de Lighthaven redécouvrit l'histoire des Elfes et se détourna de la Lumière pour prêcher l'évènement du Chaos et le renversement de l'Ordre établi, jugé corrompu et indigne de la fougueuse race des Hommes, rendue faible par son pacifisme et inconsciente du danger que représente l'Haruspice. Prenant alors le nom de Pontife noir, il s'était tourné naturellement vers Ogrimar, dont le nom fut pourtant oublié depuis longtemps. Le Dieu du Chaos répondit à ses suppliques et lui offrit une vision prophétique du futur, qu'il consigna dans le Codex de la Destruction, ouvrage saint des Adorateurs d'Ogrimar.
Aujourd'hui peu nombreux car marginalisés, ceux qui prêchent l'avènement du Chaos croient aux vertus de la guerre et de l'anarchie, conditions nécessaires au renouvellement de la vigueur des Hommes. Force montante sur Althéa, les Adorateurs d'Ogrimar déploient une énergie intarissable pour créer des conflits et étendre leur influence, ne reculant devant aucune mesure à l'instar de leur Dieu pour lequel la finalité justifie les moyens engagés pour y parvenir. Depuis son lugubre temple de Stoneheim, l'Evêque noir Vargus dirige d'une main de fer l'Eglise du Chaos. Assisté par le général renégat Mordenthal et l'intriguant Damien, les Trois Dignitaires complotent en secret des plans machiavéliques pour répandre les germes de la guerre et mettre à bas le royaume de Goldmoon, concentrant selon eux toute la décadence de la race des Hommes.
Les Esprits de la Nature
Le druidisme est une pratique ancestrale puisant son savoir dans l'observation et le respect de que ses adeptes appellent Gaïa, ou Terre-Mère. Ce sont les Elfes qui ont codifié en premier la vénération de la Nature et ses Esprits, sans pour autant lier leurs croyances à une divinité particulière, faisant du druidisme une philosophie plus qu'une religion.
Se tenant volontairement à l'écart de la civilisation depuis des temps immémoriaux, les druides se réunissent en Communautés ou Cercles et tiennent des réunions au plus profond des forêts, lieux traditionnellement réputés pour être sauvages et indomptés par les sociétés humaines.
Nombreuses sont les histoires populaires contant la vie de ceux qui partagent et communient avec la faune et la flore, liant leurs esprits à ceux des animaux de la forêt et des océans. Réputés sages et savants, les druides sont souvent respectés pour leur savoir ancestral en matière de baumes et cataplasmes réalisés avec les produits que la Nature met à leur disposition.
Considérés à tord comme neutres et passifs, les druides savent cependant sortir de leurs refuges sylvestres pour défendre farouchement les intérêts de Gaïa lorsque Mère-Nature est en danger, châtiant impitoyablement les activités d'industries qui menacent le fragile écosystème qui nourrit et protège chaque être vivant. Peu de témoins sont encore là pour attester de la fureur que peut déployer la Nature contre ses agresseurs.
Sortant progressivement de leur isolement en sentant un cataclysme proche, les adeptes de la Nature démystifient peu à peu leurs croyances et cherchent à se faire entendre. Le Guide Yrian Olenarded, l'Ent déchâiné Onodrim et l'Archidruide Jared forment ensemble le Conseil Druidique, regroupement destiné à faire entrer les druides et les Esprits de la Nature dans cette nouvelle ère de troubles et d'incertitudes, résolus à préserver l'équilibre précaire de Gaïa.
Les Ombres de Neerya
Souvent représentée par l'astre lunaire, la Déesse Neerya bénéficie depuis peu d'un culte à part entière. Longtemps méconnue des sociétés humaines et souvent absente des récits historiques, elle à pourtant joué un rôle primordial lors de la Guerre Céleste, retenant le geste déïcide d'Obéron, le vaniteux Roy des Elfes. Alors manipulé par l'essence divine qu'Ogrimar lui avait insufflé pour espérer repousser l'Haruspice, le Dieu du Chaos l'utilisa à ses dépends pour tenter d'occire son rival Artherk.
Appelée la Dame par ses fidèles qui s'intitulent Ombres de Neerya, la déesse est désormais connue dans la plupart des communautés, signe des temps instables et incertains où le peuple se détourne des divinités classiques. Ce n'est pas un hasard que son étendard soit la Lune, à la fois symbole intriguant et source de nombreux mythes et légendes.
Il n'y a pas de dogme à proprement parler au sein des suivants de Neerya, car ils s'adaptent constamment au contexte dans lequel ils évoluent. Préserver l'équilibre subtil entre les forces en mouvement est le principal objectif des Ombres de Neerya, afin de ne pas répéter l'erreur qui fut commise par les Elfes, fourvoyés par leur arrogance et leur manque de clairvoyance. Quoi qu'il en soit, le goût du secret, de la ruse et des illusions est l'un de leurs traits les plus remarquables, avec une forte tendance à vénérer tout ce qui touche à la préservation du patrimoine culturel hérité de la civilisation elfique, dont le culte de la mana et de la magie. Ainsi, nombreuses sont leurs expéditions dans les ruines d'Awynn afin de se gorger de toujours plus de savoir et de connaissances.
Depuis peu entrés dans une phase qu'ils nomment Nouvelle Lune, les croyants de la Dame ont reçu depuis peu le premier signe tangible de l'omniprésence discrète de leur déesse, qui leur a offert la possibilité de pouvoir renaître en partageant avec elle une parcelle de son pouvoir divin afin de lutter contre l'Haruspice, aux côtés des séraphins et néphilims.
Le Cercle des Rédempteurs
Depuis toujours incompris voir méprisés, ceux qui se nomment eux-mêmes les Rédempteurs se démarquent nettement des différents groupes évoluant sur Althéa par leurs croyances singulières. Prenant acte des précédentes venues de l'Haruspice qui à châtié les Nains et les Elfes pour leur manque de discernement, le Cercle des Rédempteurs existe depuis que les Hommes furent avertis qu'à leur tour ils allaient subir le jugement implacable de celui que les légendes populaires désignent sous le nom de Dieu de la Mort.
Désabusés par la décadence de la société féodale organisée par le royaume de Goldmoon et profondément déçus de l'incurie de leurs semblables, les Rédempteurs se fixent l'objectif de rendre la dignité nécessaire à l'être humain pour satisfaire la volonté de l'Haruspice. Usant autant de moyens persuasifs que de coercition pour imposer leur doctrine, ils étendent inlassablement leur influence dans l'espoir de convaincre les puissants autant que les plus humbles de se préparer à l'Elévation spirituelle.
Refusant le déterminisme et la fatalité d'imaginer la destinée de l'Homme entre les mains capricieuses des Dieux, les Rédempteurs luttent également pour saper l'influence des clergés, accusés d'obscurantisme. De fait, ils sont constamment chassés des temples pour leur impiété et leur hérésie. Perçus comme inconscients et crédules face à la Prophétie, il serait pourtant mal avisé de sous-estimer leurs valeurs, qui sont à l'opposé du nihilisme et de la résignation qui gagne peu à peu les esprits. Seul contre tous, le Cercle des Rédempteurs compte bien sauver l'humanité du plus grand des dangers pour sa survie : elle-même.
Source : Texte officiel rédigé par Cetrix